La crise des urgences en France : où en est cette situation ?

La crise des urgences en France : où en est cette situation ?

Où en est la crise des urgences en France ?

La visite de la ministre française de la Santé Agnès Buzyn à l’hôpital public de La Rochelle le 13 juillet ne s’est pas déroulée comme prévu. Alors qu’elle traversait le bâtiment à pied, 150 employés de l’hôpital en grève qui protestaient contre leurs conditions de travail et demandaient plus de lits, de personnel et de financement l’ont suivie partout en criant « L’hôpital est en colère ! ». Certains étaient venus des villes voisines et Buzyn a dû utiliser la porte arrière pour sortir plus tôt. Où en est cette crise actuellement ? Voyons d’abord ce qui s’est réellement passé.

La crise des urgences en France

Le personnel des urgences des hôpitaux français dans toute la France, y compris à Paris, est en grève depuis trois mois avec l’appui des principaux syndicats, tels que la CGT, Sud et Force Ouvrière. Et ce, malgré les efforts de la ministre française de la Santé, Agnes Buzyn, qui a annoncé des mesures d’urgence pour tenter d’arrêter les grèves. 

Mais pourquoi protestent-ils ?

Eh bien, les urgentistes hospitaliers français exigent davantage de personnel et de ressources, comme des lits, ainsi qu’une réévaluation de leurs salaires et une prime mensuelle de 300 € en reconnaissance des conditions difficiles auxquelles ils sont confrontés au travail. Ils disent que leurs conditions de travail les mettent à rude épreuve et mettent leurs patients en danger. Les grèves ont commencé à la mi-mars, à l’hôpital Saint-Antoine, après une série d’attaques contre le personnel, et elles se sont étendues depuis à 80 services d’urgence.

Image par F. Muhammad de Pixabay

L’État a-t-il déjà proposé une solution à ce problème ?

Pour calmer la colère du personnel de l’hôpital, Agnes Buzyn avait déjà promis 70 millions d’euros d’aide, dont 55 millions d’euros pour le paiement d’une prime de risque mensuelle de 100 euros pour le personnel, mais les syndicats disent ne rien avoir vu de tout cela.

Et si quelqu’un a besoin de soins médicaux ?

En France, les grèves du personnel d’urgence sont soumises à des règles strictes et la police peut même être appelée si le personnel ne se présente pas au travail. Cela signifie que, dans un premier temps, la grève s’est limitée à des manifestations devant les entrées des hôpitaux et que les employés munis de badges se sont déclarés « en grève ».

Les soins sont-ils satisfaisants ?

Néanmoins, au cours des dernières semaines, à mesure que la colère a augmenté, le personnel a pris de plus en plus de congés de maladie ou ne s’est pas porté volontaire pour faire des heures supplémentaires ou des quarts de travail supplémentaires. Plusieurs sorties symboliques de cinq minutes ont également été organisées par les départements, tandis que plusieurs villes ont vu des marches et des manifestations du personnel médical.
Bref, voilà en ce qui concerne cette crise des urgences en France. Récemment, en septembre, Agnès Buzyn a annoncé un « pacte de refondation » de 750 millions d’euros pour les urgences. Mais ce qui reste à voir, c’est : ce plan peut-il soulager la pression sur la salle d’urgence ?

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