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Les maladies qu’un chat peut transmettre à l’homme

Quelles sont les maladies transmises par les chats ?

Il est incontestable que le chat figure parmi les animaux domestiques que nous préférons le plus. Pourtant, à force d’être en contact régulièrement avec cette boule de poils, les risques de contracter une ou des maladies augmentent. Et cela même s’il est vacciné. Zoom sur toutes les transmissions pathologiques pouvant être causées par un chat.

La toxoplasmose

La toxoplasmose fait partie des maladies transmises par le chat à l’homme. En touchant par sa main la litière d’un chat pour la porter ensuite à la bouche, l’homme attrape cette maladie. Presque inaperçue chez le chat, cette dernière entraîne des symptômes provisoires comme une fièvre peu importante, des ganglions, une fatigue passagère… Parfois, on ne remarque pas qu’on est malade.

La teigne

C’est une sorte de mycose qui se reconnaît par des lésions généralement circulaires et une perte de poils. Causée par des champignons, la teigne est transmise à l’homme par simple contact. Les enfants sont les plus à risque, car ils passent souvent leur temps à jouer avec leur chat. Chez l’homme, les lésions apparaissent sur les joues, le cou, les avant-bras et les mains.

La giardiose

Il s’agit d’une maladie causée par un microbe qui se développe dans le tube digestif du chat. Provoquant des troubles digestifs tels que les diarrhées, la giardiose est contractée par l’homme par des mains sales, des déjections ou la saleté de la litière.

La pasteurellose

C’est une maladie dont l’agent responsable est une bactérie appartenant à la flore buccale du chat. Les premiers symptômes de la pasteurellose chez l’homme font surface 3 à 6 heures après une morsure infectée. Sa complication peut entraîner des maladies plus graves telles que les troubles vasculaires, la tendinite, etc.

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La rage

Contrairement aux idées reçues, la rage peut provenir également d’un chat. Ses signes apparaissent environ 10 jours après la morsure ou la griffade. Il est à noter que la rage est une maladie qui peut être mortelle. Malgré que la France métropolitaine soit indemne de ce fléau depuis 2010, le risque reste toujours présent à cause des importations de chiens et de chats.

La bartonellose

La bartonellose est également connue sous l’appellation « maladie des griffes du chat ». Les chats âgés de moins d’un an sont les plus sujets à cette maladie due à une piqûre de puce. L’homme la contracte après la morsure d’un chat contaminé. Il se manifeste par l’apparition d’une papule au niveau de la plaie, suivie de ganglions lymphatiques.

Le tétanos

Les griffes et la cavité buccale du chat peuvent être infectées par la bactérie Clostridium, responsable du tétanos. Il suffit d’une morsure ou d’une griffade pour qu’il la transmette à l’homme. Le tétanos se reconnaît par une contraction des muscles faciaux, des spasmes généralisés, des troubles de la déglutition, etc.

La variole de la vache

Egalement appelée cowpox, la variole de la vache concerne les rongeurs. Fervent chasseur de ces derniers, le chat attrape le virus facilement. Il transmet ensuite ce dernier à l’homme par simple contact. La variole de la vache est caractérisée par des lésions sur la peau.

Bien qu’il s’agisse d’un animal domestique que nous chérissons, le chat peut nous transmettre diverses maladies qui peuvent être dangereuses. Le mieux serait alors consulter un vétérinaire en cas d’apparition de symptômes douteux et de faire tous les vaccins nécessaires.


Sources : https://www.doctissimo.fr/animaux/diaporamas/maladies-transmises-par-chats-zoonoses

De bonnes raisons de faire des suivis pendant la ménopause

Faut-il un suivi médical pour la femme ménopausée ?

La ménopause est une étape par laquelle toutes les femmes doivent passer à partir de 40 à 50 ans. Contrairement à d’autres, certaines femmes supportent mal cette baisse d’hormones sexuelles. Les risques qui peuvent aller jusqu’à un cancer sont élevés. Voilà pourquoi il est vivement conseillé de consulter un spécialiste pour faire un suivi médical. Découvrez-en dans cet article toutes les raisons et les examens nécessaires.

Les risques pendant la ménopause

En principe, on recense quatre grands risques pour les femmes pendant leur ménopause. Ce sont les maladies cardio-vasculaires, l’ostéoporose ainsi que les cancers de l’utérus et du sein.

  • L’ostéoporose : c’est une pathologie étroitement liée au vieillissement. Son développement est accéléré par la baisse brusque de la production d’œstrogène. En France, environ 3 millions des femmes sont concernées par l’ostéoporose. Il est à noter qu’une petite portion de ce chiffre est diagnostiquée cliniquement.
  • Le cancer du sein : quand l’âge avance, le risque d’un cancer augmente. Selon les statistiques, 2,52 % des risques concernent les femmes entre 50 et 59 ans et 2,73 % entre 60 et 69 %. Même à plus de 70 ans, elles sont encore soumises à un risque de 2,41 %. Ces chiffres sont des raisons suffisantes pour lesquelles une femme doit faire des suivis lors de la ménopause.
  • Le cancer de l’utérus : les femmes ménopausées sont les plus sujettes à cette pathologie. Il touche en particulier l’endomètre.
  • Les accidents cardio-vasculaires : les risques augmentent considérablement lorsque la sécrétion d’œstrogène diminue brusquement. Dans la liste, il y a l’infarctus, les AVC (accidents vasculaires cérébraux), les thromboses, etc.

Les suivis et examens gynécologiques nécessaires durant la ménopause

Même si une femme de plus de 50 ans se sent en bonne santé, faire des examens est toujours de rigueur.

  • Des suivis gynécologiques : dès l’apparition de ses premiers symptômes de la ménopause, une femme doit consulter un gynécologue pour savoir son état de santé. Celui réalisera :
  • Un examen du col et du vagin
  • Un frottis qui permet d’analyser les cellules vivant à la surface du col.
  • Une palpation et une mammographie pour étudier la glande mammaire et détecter un cancer du sein.
  • Une échographie du pelvis afin de voir l’état de l’utérus (endomètre, ovaires…).  C’est également pour vérifier s’il y a des fibromes et des kystes ou non.·         Une prescription d’administration d’hormones (œstradiol, FSH ou LH).

Des examens pour prévenir l’ostéoporose et des maladies cardio-vasculaires

  • Ce sont des diagnostics complémentaires qui sont vivement recommandés. Il s’agit d’ :
  • Une densitométrie osseuse qui est particulièrement conseillée dans des cas à haut risque tels que le tabagisme, la précocité de la ménopause, l’IMC < 18, l’anorexie…
  • Un examen lipidique qui commence par un prélèvement d’un échantillon de sang de la veine. Le but est d’analyser les éléments lipidiques tels que le cholestérol et les triglycérides de la patiente.

Vu les risques encourus par une femme pendant sa ménopause, des suivis et examens sont fortement conseillés. Le mieux serait d’en faire systématiquement tous les deux ans.


Sources :
https://www.doctissimo.fr/sante/menopause/examens-sante-pendant-la-menopause/menopause-suivi-medical
https://www.allodocteurs.fr/maladies/cancer/cancer-de-l-endometre/apres-la-menopause-le-cancer-du-corps-de-l-039-uterus_187

Toutes les réponses sur l’efficacité de l’hypnose médicale

Efficacité de l’hypnose médicale

Depuis plus deux siècles, l’hypnose est au service de la santé. Définie comme étant un état « modifié » de la conscience, elle met le patient entre la vigilance et le sommeil. C’est une pratique thérapeutique utilisée dans divers domaines tels que la chirurgie, la psychothérapie, la psychologie, etc. Mais les questions qui se posent sont : est-elle réellement efficace ? Quelles sont ses limites ? Découvrez toutes les réponses dans cet article.

Les différents types d’hypnose médicale

Suivant son domaine d’utilisation, on peut classer l’hypnose médicale en trois catégories :

·         L’hypnoanalgésie permettant de limiter les douleurs.

·         L’hypnothérapie, pour traiter les troubles psychiatriques ou psychologiques.

·    L’hypnosédation pratiquée généralement dans les blocs opératoires pour remplacer ou complémenter les anesthésies.

L’hypnose dans le domaine de la chirurgie

L’hypnose intervient dans le cadre de la chirurgie sous l’appellation d’« hypnosédation ». C’est une solution qui vise à diminuer l’administration d’antalgiques et de sédatifs à un patient. De plus, nombreuses sont les personnes qui supportent mal ces produits. Selon Dr Juliette Gueguen lors d’une conférence de presse en 2015, l’hypnose a fait ses preuves dans diverses interventions telles que :

·         La biopsie mammaire

·         L’intervention de grossesse

·         L’extraction de dents…

L’hypnose en psychothérapie et en psychologie

L’hypnose médicale est pratiquée pour complémenter une psychothérapie. Plus précisément, elle permet de traiter les cas de dépression, de trouble obsessionnel compulsif ou TOC, de stress post-traumatique et de schizophrénies. Cette technique thérapeutique est aussi fréquemment utilisée lors d’un sevrage tabagique.

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L’hypnose pour traiter le syndrome du côlon irritable

Le syndrome du côlon irritable est une pathologie caractérisée par des ballonnements, de la constipation, des douleurs au ventre et des diarrhées. D’après une étude réalisée par l’INSERM ou Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, l’hypnose joue un rôle important dans le traitement de cette maladie. En effet, après 5 séances d’hypnose, le patient commence à ressentir du soulagement au niveau de son système digestif.

L’hypnose pour retrouver le sommeil

Pour traiter de manière naturelle les troubles de sommeil et les insomnies, il n’y a rien de mieux que l’hypnose médicale. Cette dernière permet de réduire la prise de somnifères. Elle est efficace pour rétablir un cycle de sommeil décalé. Bien des spécialistes recommandent cette pratique thérapeutique pour résoudre les troubles de sommeil dus au stress.

En atténuant les perceptions dérangeantes ou douloureuses, l’hypnose médicale améliore le sommeil. Il s’agit ici d’un isolement sensoriel.

Les limites de l’hypnose médicale

Les études destinées à mettre en évidence l’efficacité de l’hypnose demeurent imprécises. Bien que les avis des patients soient souvent positifs, les scientifiques n’arrivent pas à donner leur conclusion sur ce sujet. Lors d’un accouchement, par exemple, une femme ayant fait de l’autohypnose se dit avoir un bon souvenir de leur expérience. Pourtant, la douleur n’est pas un paramètre quantifiable dans les hôpitaux.

Certes, la pratique de l’hypnose dans la thérapie permet de nombreux avantages, mais il faut tenir compte que son efficacité est nettement limitée. Cependant, les effets indésirables de cette pratique sont peu importants. Il est aussi important de préciser que l’hypnose est en partie rembourser par la sécurité social.


Source : https://www.doctissimo.fr/psychologie/therapies/hypnose/hypnose-medicale-efficacite

La crise des urgences en France : où en est cette situation ?

Où en est la crise des urgences en France ?

La visite de la ministre française de la Santé Agnès Buzyn à l’hôpital public de La Rochelle le 13 juillet ne s’est pas déroulée comme prévu. Alors qu’elle traversait le bâtiment à pied, 150 employés de l’hôpital en grève qui protestaient contre leurs conditions de travail et demandaient plus de lits, de personnel et de financement l’ont suivie partout en criant « L’hôpital est en colère ! ». Certains étaient venus des villes voisines et Buzyn a dû utiliser la porte arrière pour sortir plus tôt. Où en est cette crise actuellement ? Voyons d’abord ce qui s’est réellement passé.

La crise des urgences en France

Le personnel des urgences des hôpitaux français dans toute la France, y compris à Paris, est en grève depuis trois mois avec l’appui des principaux syndicats, tels que la CGT, Sud et Force Ouvrière. Et ce, malgré les efforts de la ministre française de la Santé, Agnes Buzyn, qui a annoncé des mesures d’urgence pour tenter d’arrêter les grèves. 

Mais pourquoi protestent-ils ?

Eh bien, les urgentistes hospitaliers français exigent davantage de personnel et de ressources, comme des lits, ainsi qu’une réévaluation de leurs salaires et une prime mensuelle de 300 € en reconnaissance des conditions difficiles auxquelles ils sont confrontés au travail. Ils disent que leurs conditions de travail les mettent à rude épreuve et mettent leurs patients en danger. Les grèves ont commencé à la mi-mars, à l’hôpital Saint-Antoine, après une série d’attaques contre le personnel, et elles se sont étendues depuis à 80 services d’urgence.

Image par F. Muhammad de Pixabay

L’État a-t-il déjà proposé une solution à ce problème ?

Pour calmer la colère du personnel de l’hôpital, Agnes Buzyn avait déjà promis 70 millions d’euros d’aide, dont 55 millions d’euros pour le paiement d’une prime de risque mensuelle de 100 euros pour le personnel, mais les syndicats disent ne rien avoir vu de tout cela.

Et si quelqu’un a besoin de soins médicaux ?

En France, les grèves du personnel d’urgence sont soumises à des règles strictes et la police peut même être appelée si le personnel ne se présente pas au travail. Cela signifie que, dans un premier temps, la grève s’est limitée à des manifestations devant les entrées des hôpitaux et que les employés munis de badges se sont déclarés « en grève ».

Les soins sont-ils satisfaisants ?

Néanmoins, au cours des dernières semaines, à mesure que la colère a augmenté, le personnel a pris de plus en plus de congés de maladie ou ne s’est pas porté volontaire pour faire des heures supplémentaires ou des quarts de travail supplémentaires. Plusieurs sorties symboliques de cinq minutes ont également été organisées par les départements, tandis que plusieurs villes ont vu des marches et des manifestations du personnel médical.
Bref, voilà en ce qui concerne cette crise des urgences en France. Récemment, en septembre, Agnès Buzyn a annoncé un « pacte de refondation » de 750 millions d’euros pour les urgences. Mais ce qui reste à voir, c’est : ce plan peut-il soulager la pression sur la salle d’urgence ?